Les médiateurs d’EquiLogue

Emmanuelle Uhoda et Caroline Muraille sont avocates, inscrites au barreau de liège respectivement en 2000 et 1995. L’expérience acquise par l’exercice de cette profession les a, petit à petit, menées à suivre une formation en médiation civile et commerciale dispensée par HEC, Executive Education, Ecole de gestion de l’université de Liège.

Elles ont ensuite suivi une formation en médiation sociale pour résoudre les conflits qui surgissent sur le lieu de travail ou en rapport avec le droit du travail et ont complété leur formation pour obtenir l’agrément en médiation familiale également.

Caroline Muraille poursuit encore son parcours par 4 années de formation en psychologie systémique au CFTF http://www.cftf.be/

Catherine Lechanteur, avocate et médiatrice en matière familiale a rejoint l’équipe de médiatrices d’EquiLogue en 2016.

Par la pratique de ce nouveau métier, elles souhaitent toutes trois aider les personnes à adopter une attitude positive et responsable face à leur conflit, sans le fuir ni le mystifier, sans en souffrir ni en profiter.

 

Qu’est ce qu’un médiateur agréé

La loi du 21 février 2005 a mis de l’ordre dans la pratique de  cette profession qui n’est pas règlementée. Si le législateur n’a pas interdit que s’appellent « médiateurs » les personnes qui pratiquent la médiation libre (sans respecter le prescrit de la loi), il a par contre ajouté le vocable agréé qui permet de distinguer les uns et les autres.
Les médiateurs agréés et eux seuls peuvent être désignés par la Tribunaux à la demande ou avec l’accord des parties (dans le cadre d’une médiation judiciaire).
Le ou les accords dégagés au cours du processus de médiation peuvent être homologués par le Tribunal à la demande des parties sans possibilité de remise en question, s’ils ont été générés dans le cadre d’une médiation tenue par un médiateur agréé.
Le médiateur agrée, pour conserver cet agrément, s’engage à suivre une formation continue et respecter le code de bonne conduite du médiateur agréé, édicté par la commission générale fédérale de médiation.

Pour toute information à propos de l’agrément des médiateurs, consultez le site de la commission fédérale de médiation : http://www.cfm-fbc.be/fr 

Le médiateur est il tenu au secret professionnel ?

Le médiateur - tout comme l’avocat - est tenu au secret professionnel. La violation de ce secret constitue une infraction pénale dans le chef du médiateur (art. 458 du C. Pén).
C’est d’ailleurs l’existence de ce secret professionnel prescrit par l’article 1728 du code judicaire qui peut séduire les parties et les convaincre de recourir à la médiation.
Afin que les débats puissent se développer librement et sans entrave, les parties sont elles aussi tenues à un devoir de confidentialité. L’espace de médiation est donc un lieu confidentiel dont les murs n’ont pas d’oreille. Aucune information obtenue dans le cadre de la médiation ne peut sortir de cet espace particulier.

 

Médiateur , juge ou avocat, quelle différence ?

Tout comme l’avocat, le médiateur est indépendant des parties : il ne peut accepter une médiation qui concernent des personnes physiques ou morales avec lesquelles il entretient des liens particuliers afin de lui permettre d’exercer sa mission sans faire l’objet de pression.
Contrairement à l’avocat, le médiateur est impartial : alors que l’avocat prend parti et défend l’intérêt de son client, le médiateur n’a aucun parti pris. Il n’agit pas plus en faveur d’une partie que de l’autre ou en faveur de l’une ou l’autre thèse en présence. Il ne défend aucun point de vue même s’il encourage les parties à le développer. Les arguments des parties, sous tendus par leurs émotions, développés en terme de réclamations ou de critiques constituent pour le médiateur, des faits qu’il n’a pas à juger.
Le médiateur est un tiers neutre vis-à-vis du différend. Il n’a aucun intérêt à sa solution, même s’il aide les parties à la mettre en place.
Au contraire du magistrat, le médiateur ne se prononce jamais sur les torts ou mérites d’une position, d’un comportement, d’une partie. Son rôle n’est pas d’arbitrer ou de juger mais d’aider les patries à s’exprimer et se comprendre.

 

 

 
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